Bras levés, deux doigts pointés vers le ciel en signe de victoire, les Kinois envahissent les rues, les visages débordant de joie. «Deux à zéro, Mazembe en finale !», scandent-ils à tue-tête, improvisant même un défilé spontané tout le long du large Boulevard du 30 juin, débordant de monde.
Il est 19 heures à Kinshasa ce mardi 14 décembre 2010. Le match entre le TP Mazembe Englebert de la République démocratique du Congo et le Sport Club Internacional du Brésil vient à peine de prendre fin. Dans les rues de la capitale, la fête commence. Les «shégués» (enfants de la rue, NDLR) sont les premiers à annoncer la nouvelle aux passants : «Mazembe est champion, il vient d’écraser l’équipe du Brésil par deux buts à zéro».
«Je vous avais dit : notre équipe va humilier les Brésiliens !», crie tout heureux un adolescent devant un groupe de jeunes agglutinés au bord du Boulevard du 30 juin. Sur cette artère principale de la ville de Kinshasa, l’euphorie est totale. Sortie de leur torpeur, les automobilistes roulent à tombeau ouvert, dans un tintamarre de klaxons, braquant leurs phares tout allumées. Des immeubles environnants, des vuvuzella résonnent en chœur comme dans les stades d’Afrique du Sud où s’est tenue récemment la toute première Coupe du monde organisée en Afrique.
Sueurs froides dans le camp des Corbeaux
Une heure plus tôt, c’est dans un silence monacal que les Kinois, rivés sur leurs postes téléviseurs, suivaient cette demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, où ils ne s’attendaient pas à voir leur équipe venir à bout du légendaire Onze brésilien. Les premières minutes ont d’ailleurs donné des sueurs froides à ceux qui ne supportaient pas d’assister en direct aux attaques des «Colorados» déchaînés au stade Mohammed Bin Zayed d’Abou Dabi, capitale des Emirats Arabes Unis.
Après les tirs de Rafael Sobis et de son coéquipier qui frôlent le dessus de la lucarne de Muteba Kidiaba, les Congolais se croisent les doigts. «La première mi-temps, marquée par le jeu défensif des poulains de Lamine N’Diaye, est loin de rassurer les supporters des Corbeaux soutenus par toute l’Afrique», reconnaît un analyste sportif.
«Mazembe prouve qu’il est tout-puissant»
Il aura fallu attendre la deuxième mi-temps pour voir les athlètes congolais sortir de leur carcan. Le mythe brésil n’impressionne plus. Les déboires de Mazembe à la première édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA n’est plus qu’un cauchemar passé. Les deux défaites sont désormais révolues. Les champions d’Afrique se déchaînent et s’imposent. «Mazembe tâche de prouver qu’il est encore tout-puissant», commente un fanatique.
A la 53ème minute, prenant son courage en main, Mulota Kabangu contrôle un centre de la droite, se retourne et enroule une frappe qui laisse sans réflexe Reno, le portier brésilien. A sa suite, Kaluyituka Dioko enfonce le clou dans le cœur du Onze brésilien en frappant depuis la gauche au ras du poteau de Renan. Dans les gradins, le silence s’empare des torcedores brésiliens, supporters de l’Inter. La victoire sur les Africains leur échappe.
Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, un club non européen ni sud-américain est en finale. Et c’est le Tout-Puissant Mazembe. Quoi de plus normal que de voir les Congolais éclater de joie. «Nous n’avons plus à rechercher une autre équipe nationale, encore moins un entraineur pour notre Onze national, en dehors de ceux que nous présente Moïse Katumbi (président du club et gouverneur de la province du Katanga, NDLR)», tranche un supporter Kinois, ivre de joie.
Il est 19 heures à Kinshasa ce mardi 14 décembre 2010. Le match entre le TP Mazembe Englebert de la République démocratique du Congo et le Sport Club Internacional du Brésil vient à peine de prendre fin. Dans les rues de la capitale, la fête commence. Les «shégués» (enfants de la rue, NDLR) sont les premiers à annoncer la nouvelle aux passants : «Mazembe est champion, il vient d’écraser l’équipe du Brésil par deux buts à zéro».
«Je vous avais dit : notre équipe va humilier les Brésiliens !», crie tout heureux un adolescent devant un groupe de jeunes agglutinés au bord du Boulevard du 30 juin. Sur cette artère principale de la ville de Kinshasa, l’euphorie est totale. Sortie de leur torpeur, les automobilistes roulent à tombeau ouvert, dans un tintamarre de klaxons, braquant leurs phares tout allumées. Des immeubles environnants, des vuvuzella résonnent en chœur comme dans les stades d’Afrique du Sud où s’est tenue récemment la toute première Coupe du monde organisée en Afrique.
Sueurs froides dans le camp des Corbeaux
Une heure plus tôt, c’est dans un silence monacal que les Kinois, rivés sur leurs postes téléviseurs, suivaient cette demi-finale de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, où ils ne s’attendaient pas à voir leur équipe venir à bout du légendaire Onze brésilien. Les premières minutes ont d’ailleurs donné des sueurs froides à ceux qui ne supportaient pas d’assister en direct aux attaques des «Colorados» déchaînés au stade Mohammed Bin Zayed d’Abou Dabi, capitale des Emirats Arabes Unis.
Après les tirs de Rafael Sobis et de son coéquipier qui frôlent le dessus de la lucarne de Muteba Kidiaba, les Congolais se croisent les doigts. «La première mi-temps, marquée par le jeu défensif des poulains de Lamine N’Diaye, est loin de rassurer les supporters des Corbeaux soutenus par toute l’Afrique», reconnaît un analyste sportif.
«Mazembe prouve qu’il est tout-puissant»
Il aura fallu attendre la deuxième mi-temps pour voir les athlètes congolais sortir de leur carcan. Le mythe brésil n’impressionne plus. Les déboires de Mazembe à la première édition de la Coupe du Monde des Clubs de la FIFA n’est plus qu’un cauchemar passé. Les deux défaites sont désormais révolues. Les champions d’Afrique se déchaînent et s’imposent. «Mazembe tâche de prouver qu’il est encore tout-puissant», commente un fanatique.
A la 53ème minute, prenant son courage en main, Mulota Kabangu contrôle un centre de la droite, se retourne et enroule une frappe qui laisse sans réflexe Reno, le portier brésilien. A sa suite, Kaluyituka Dioko enfonce le clou dans le cœur du Onze brésilien en frappant depuis la gauche au ras du poteau de Renan. Dans les gradins, le silence s’empare des torcedores brésiliens, supporters de l’Inter. La victoire sur les Africains leur échappe.
Pour la première fois dans l’histoire du tournoi, un club non européen ni sud-américain est en finale. Et c’est le Tout-Puissant Mazembe. Quoi de plus normal que de voir les Congolais éclater de joie. «Nous n’avons plus à rechercher une autre équipe nationale, encore moins un entraineur pour notre Onze national, en dehors de ceux que nous présente Moïse Katumbi (président du club et gouverneur de la province du Katanga, NDLR)», tranche un supporter Kinois, ivre de joie.
Yves KALIKAT
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